Le gouvernement est sur le point d’exécuter la réforme de l’assurance chômage, les partenaires sociaux et le patronat sont unis pour mettre en garde le gouvernement contre l’indemnisation des démissionnaires.
La complexité de la réforme de l’assurance chômage
La réforme de l’assurance chômage est une promesse importante du programme d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle, cette réforme a pour but de créer une extension de la couverture chômage à une population assez hétérogène : les indépendants. C’est une réforme tout autant complexe que les réformes de l’apprentissage et de la formation professionnelle.
L’IGAS et l’IGF (les inspections générales des affaires sociales et des finances) ont été mis sur le dossier pour analyser la complexité du sujet. Ces institutions ont donné un premier avis sur la base de situations possibles :
- Le volontariat
- Un régime obligatoire avec une indemnisation forfaitaire
- Une allocation calculée en fonction de revenues antérieures
L’extension de l’assurance-chômage aux démissionnaires crée une controverse de par son coût qui s’annonce très cher et l’apparition d’un bonus-malus pour stopper les contrats courts, le patronat s’oppose à tout cela.
Face au gouvernement, des revendications communes autour de l’assurance chômage
Les syndicats et le patronat semblent poursuivre le même combat contre cette réforme donnant plusieurs questions conflictuelles. Les deux partis affichent maintenant les mêmes positions sur des questions où il y avait auparavant des oppositions, nous pouvons prendre l’exemple des contrats courts pour l’installation d’un bonus-malus face au patronat, aujourd’hui cette opposition n’est plus qu’un avis commun.
Les syndicats et le patronat semblent s’être ralliés. Les partenaires sociaux pensent que les solutions doivent émergées des branches professionnelles pour que les conditions d’exercice de leur activité soit tenu en compte. Les secteurs concernés par les contrats courts ont reçus de la part des deux partis des demandes de négociations.
Le patronat et les partenaires sociaux ont de la même manière demander au gouvernement de faire attention à l’idée d’indemniser les démissionnaires, car un tel dispositif existe déjà et n’a jamais réellement porter ses fruits.
En effet, une personne démissionnaire qui en dépit de ses démarches est au chômage peut après sa démission avoir une indemnisation après 4 mois. Un peu moins de 75 000 démissionnaires bénéficient de ce dispositif.
Les partenaires sociaux et le patronat mettent le doigt sur les dangers d’une extension à l’ensemble des démissionnaires qui serait trop large.